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La peur du changement

Le changement, c’est un mot que je trouve tellement terrifiant et excitant à la fois… Dans plusieurs ouvrages, on nous rapporte que les personnes hautement sensibles ont généralement du mal avec le changement. Étant moi-même un grand froussard des situations nouvelles, il semblerait que je confirme ces propos. Pour tout vous dire, actuellement je suis dans une grande phase de changement… C’est donc l’occasion idéale pour vous en parler et pourquoi pas vous rassurer également sur vos peurs.

Pour être honnête avec vous, en ce moment je me sens très angoissé. Je ne sais pas si c’est l’arrivée de mes 30 ans qui a provoqué tout ça chez moi, mais j’ai l’impression que depuis que je les ai tout s’enchaine très vite. Et autant vous dire que cette fin d’année se joue de mon cardio… D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu très peur du changement. Repoussant même certaines tâches importantes qui toutefois peuvent être bénéfiques pour moi. J’ai eu peur de changer de lycée, des fins d’année scolaire, des évolutions dans ma vie professionnelle, de mon envolée dans la vie active… J’ai même eu peur de certains changements qui n’allaient pas impacter ma vie mais plutôt celles des autres, ou des changements qui concernent l’actualité par exemple. Et cela peut me créer de profondes angoisses… Par moment j’en viens même à envier ma petite sœur qui n’a pas tous ces problèmes de grands à gérer. Finalement quelque part le changement c’est des responsabilités. Prendre en main une nouvelle situation et la mener à son bon déroulement… Ce n’est pas vraiment cette responsabilité qui me fait peur mais plus ce qu’elle génère et cette perte, quelque part, de contrôle. Pour vous donner un exemple, actuellement je suis en pleine préparation de mon déménagement. Et un déménagement qui va se faire plutôt soudainement… Mais avant de vous parler d’organisation il a fallu que je prenne la décision de déménager et d’accepter l’appartement qu’on me proposait. Lors de la visite, tout c’est très bien, et quand je suis sorti, c’est là que j’ai réalisé que mes habitudes allaient un peu se bousculer et là c’était la panique. J’ai dû appeler plusieurs proches pour tenter de me rassurer et enfin dire un « oui » franc pour accepter l’appartement. J’aurais pu partir beaucoup plus tôt mais, rien que le fait de changer mes petites habitudes m’a longtemps bloqué dans ma prise de décision. Mon mois d’octobre étant déjà bien rempli, je me retrouve maintenant à devoir déménager en moins d’une semaine !

Et les décisions justement parlons-en. Je ne vais pas vous parler des petites décisions qui sont en elles-mêmes difficiles à prendre et que je souhaiterais en faire un sujet d’article, mais plutôt des grosses décisions qui vont impacter ma vie. Certaines personnes foncent, même si cela va impacter leur quotidien, elles n’hésitent pas à y aller. Et vous ne savez pas combien j’admire ces personnes… Parce que moi c’est tout le contraire. Une grande décision peut me demander énormément de temps. Pourquoi ? Parce qu’il faut que je pense à tous les scénarios possibles que va entraîner cette décision. Mon esprit fait ses différents chemins, imagine et se concentre sur le pire des scénarios comme pour se préparer psychologiquement en cas d’échec. Finalement, une décision = changement = perte de contrôle… Et je pense que c’est ça qui me fait le plus peur, c’est l’inconnu. Et d’un autre côté, comme je reste très rarement en place, j’ai besoin de ce changement pour me stimuler. C’est un peu paradoxal quand on y pense… Pour vous donner un exemple, j’ai dans le projet de faire une transition professionnelle. Je sais que je me retrouverais totalement dans le métier que je souhaite exercer, la sophrologie. Mais j’ai extrêmement peur de sortir du cadre salarial et devenir mon propre chef en quelque sorte…  En revanche, je pense que ce changement pourrait clairement me permettre de tourner une page et d’aller vers du mieux. Ce serait un nouveau défi à relever et de nouveaux liens à créer. 

Et c’est là que j’arrive à mon dernier point. Bien souvent, les habitudes nous rassurent, et les personnes hautement sensibles ont par ailleurs tendance à créer un fort attachement à leur environnement. Si bien que quand il change, c’est une partie de leur attachement qu’on bouscule, comme une rupture émotionnelle. Mais d’un côté cela veut dire que nous allons avoir un nouvel attachement qui nous sera sans doute bénéfique. Comme on opère des changements quel qu’il soit, j’ai tendance à croire que même si le chemin est long, cela peut nous apporter que des choses bénéfiques. Un nouveau job, un nouveau déménagement, un nouvel aménagement, tout ceci nous permet d’évoluer et de nous confronter au fait que le monde est en mouvement et qu’il ne restera pas éternellement le même. Bien entendu, il faut aller à son rythme et ne pas précipiter les choses… Mais si vous sentez qu’un changement trop brutal ou trop rapide s’opère, il ne faut pas hésiter à ralentir la cadence et prendre son temps (ça ne vous rappelle pas mon article : prendre le temps de guérir). Chaque défi mérite d’être relevé tant il nous fait grandir.

Pour conclure, je vous dirai que ce qui arrive me pousse dans mes retranchements… L’avenir me fait peur comme jamais auparavant, mais j’ai aussi hâte d’ouvrir ce nouveau chapitre de ma vie. J’accueille ce changement de manière mitigée car je n’ai pas vraiment le choix de subir certaines choses… Mais je sais que le temps m’aidera à m’adapter et que si j’ai besoin de faire une pause, il suffit que je la prenne. En tout cas j’ai hâte de faire des lives instagram avec un nouveau décor dans ce nouvel appartement et de me l’approprier pour y créer un espace qui me ressemble et dans lequel je pourrais continuer à vous écrire des articles avec mon cœur. Alors je vous dis à très bientôt. 

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