The Legend of Zelda est l’une des franchises emblématiques phares de la firme nippone Nintendo. Contenant 19 jeux tous indépendants, la franchise a toujours su se renouveler tout en gardant sa marque de fabrique. Tout comme un autre personnage phare de Nintendo qui doit sauver la princesse du gros méchant, ici ce n’est autre que Link, jeune homme ou jeune garçon selon l’épisode, qui doit sauver la princesse Zelda. Le dernier épisode est le jeu dont je vous parle aujourd’hui : The Legend of Zelda, Breath of the Wild. Paru le 3 mars 2017 en même temps que la nouvelle console de Nintendo, la Switch, le jeu a connu un fort succès et a été acclamé par la critique. Si je vous en parle aujourd’hui ce n’est évidemment pas pour vous le vendre, quoique je vous le conseille vraiment, mais plus pour vous montrer à quel point le jeu vidéo peut clairement nous aider à nous détendre et à voyager.
Synopsis
Nous retrouvons notre héros Link, qui se réveille après un sommeil qui a duré une centaine d’années. Celui-ci ne se souvient plus de rien, le seul indice qu’il a, c’est une voix qu’il entend lui disant de combattre le Fléau Ganon qui a ravagé les terres du royaume d’Hyrule. Ce Fléau est aujourd’hui scellé au château, grâce au pouvoir de la princesse Zelda, qui attend l’arrivée de son preux chevalier pour combattre ce fléau et la libérer au passage. Tout le long du jeu, Link devra donc parcourir les terres d’Hyrule pour retrouver ses souvenirs et trouver de l’aide pour amenuiser la force de Ganon.
Bon jusqu’ici rien de nouveau comparé aux autres épisodes de la franchise, c’est dans le déroulement du jeu, dans ses intrigues secondaires et son gameplay que ZBOTW innove. Mais ici, il n’est pas vraiment question de ça, mais plutôt de comment le jeu nous transporte et finalement nous illumine.
Le voyage
Nous commençons le jeu en caleçon et avec une tablette (en vrai dans notre monde actuel on peut faire pas mal de choses rien qu’avec ça). Un équipement assez rudimentaire pour un monde qui a été dévasté, et qui se retrouve aujourd’hui à vivre presque à l’ère médiévale. Link commence certes son épopée avec peu de choses sur le dos mais au fur à mesure du jeu il gagne en équipement et en alliés qui feront de lui un vrai chevalier.
La première chose que nous remarquons quand nous commençons à y jouer, c’est que le terrain est vaste. Nous pouvons aller partout et nous ne sommes pas vraiment guidés. C’est à nous de découvrir l’immensité d’un monde qui s’offre à nous. Et je dois vous avouer qu’au départ ça m’a un peu perturbé mais très vite j’ai vraiment ressenti cette âme d’explorateur. Nous sommes libres d’aller où bon nous semble, de commencer par un coin ou par un autre, sans que cela influence la fin du jeu. J’ai vraiment apprécié cet aspect, de partir à l’aventure, de prendre son cheval et de galoper dans ces terres. C’est très reposant.
Comme si vous y étiez
Tout est là pour vous donner l’impression d’y être vraiment : les sons du vent, la météo qui change, la faune (et les ennemis, il en faut quand même)… D’ailleurs vous pouvez jouer en VR (Réalité Virtuelle), mais je vous le déconseille car la switch n’a pas un écran suffisamment puissant. La musique est finalement très peu présente. Quelques notes par ci par là lors des voyages, une petite balade lors de la chevauchée mais très simple, et quelques grands morceaux lors des cinématiques et dans les villages. Les décors sont par ailleurs somptueux et variés. Il y a des montagnes que nous pouvons escalader, une zone tropicale, un désert, de la neige, un volcan, de grands lacs, la mer… Chaque zone est suffisamment vaste pour qu’on puisse apprécier ses caractéristiques. Link dispose d’ailleurs d’une jauge d’endurance pour la nage et l’escalade ce qui fait qu’il peut se fatiguer comme un véritable être humain. Il peut aussi changer de vêtements selon les zones visitées au risque de perdre en vitalité s’il n’a pas la tenue adéquate. Libre à vous d’ailleurs de vous arrêter un instant pour observer le paysage : le soleil qui se lève à l’horizon ou une belle nuit étoilée avec la lune qui traverse le ciel sombre. Par moment j’étais vraiment en mode contemplatif tant le rendu est magnifique. Et qu’est ce que ça détend… De marcher dans la nature, d’entendre ces sons, de ne pas être agressé par des scènes violentes ou un scénario où il faut tuer, tuer et encore tuer…
Le scénario
D’ailleurs, si le scénario principal est plutôt simple, la trame secondaire est vraiment sympathique. Nous y découvrons l’histoire des Quatre Prodiges, chacun avec leur personnalité et leur univers. Nous avons vraiment le temps de les connaître, de nous attacher à eux et de ressentir des choses pour chacun d’entre eux. Ils sont doublés en français d’ailleurs et je trouve que le doublage est vraiment de qualité. Les couleurs du jeu sont par ailleurs magnifiques ! Nous avons des couleurs plutôt vives, qui donnent vraiment cet aspect vivant, verdoyant et donnent plus de profondeur également aux émotions que nous pouvons ressentir durant le jeu.
Je ne l’ai pas encore fini pour tout vous dire, car j’attends d’abord la date de sortie du deuxième opus ! Histoire de ne pas attendre trop longtemps… Je crois même que c’est la première fois qu’un Zelda aura le droit à une suite ! Si vous souhaitez vous détendre en jouant, vous aérer l’esprit, je vous le conseille vraiment, même s’il s’agit d’un jeu qui s’adresse plutôt aux joueurs intermédiaires voire confirmés qu’aux débutants. Mais il vaut vraiment le coup d’œil. Pour ceux qui connaissent déjà la franchise vous retrouverez tout ce que vous aimez dans un Zelda et finalement pas trop de choses que vous n’aimez pas. L’univers est respecté et nous retrouvons de nombreux clins d’œil aux anciens épisodes. Et pour ceux pour qui ça serait le premier Zelda, et bien vous commencerez par l’un des meilleurs 😉 Je vous laisse donc avec ma musique préférée du jeu un peu remaniée en version orchestrale, et je vous dis à très bientôt pour une prochaine revue plus poétique, Arise, A simple story.