Chaque mois, nous observerons une peinture, une sculpture, une photographie, une musique… Et nous rapporterons à tour de rôle ce que nous avons ressenti. Bien entendu, cette galerie vous met aussi à contribution car nous aimerions beaucoup avoir vos retours !
Ce mois-ci, nous avons le grand plaisir et honneur de vous présenter une photographie prise par notre amie photographe Pascaline Michon, que vous connaissez peut-être comme hôte du podcast A fleur de peau. Chère Pascaline, un immense merci de partager ton art avec nous.
David
La Nature, cette entité complète que je personnalise sans arrêt. D’une force et d’une beauté incroyable, qui produit des éléments parfaits dans ses imperfections.
C’est la sensation que j’ai quand je regarde cette photo. Cette teinte de rose et ce flou artistique apporte une douceur, comme une caresse ou la sensation d’être sous une couette douce et chaude. En effet la pétale nous donne l’impression d’être face à une vague. Mais pas une vague qui va submerger et tout détruire sur son passage, mais une vague dans laquelle nous avons envie de nous blottir. Et dans ce paysage, nous avons le jaune qui vient apporter un dynamisme à cette photo. Les étamines de cette fleur viennent nous réchauffer comme un petit soleil. et d’un côté cela ressemble à un coussin de douceur. Le temps s’est arrêté un instant pour que nous puissions contempler la beauté de Dame Nature.
Cette photo me donne envie d’en voir davantage, de voir la totalité de la fleur et de me rapprocher de plus en plus jusqu’à arriver au point précis de la photographie. Cette photo me détend et me dynamise à la fois. Elle me donne envie d’être au printemps pour retrouver nos paysages fleuris.
Séléné
Lorsque Pascaline nous a envoyé plusieurs de ses clichés afin que nous en choisissons un pour notre Galerie, en parlant de celle-ci, elle faisait la comparaison entre sa photo et la vague d’Hokusaï. Loin de toute prétention, il est vrai que cette pétale, se tenant de toute sa force, se dresse comme une vague florale. Elle me fait penser à une pétale qui danse et qui se meut comme le ferait une flamme… “Feu de fleur” serait un joli nom.
J’aime beaucoup l’opposition entre la texture de cette grande pétale rose, lisse, harmonieuse et dynamique, au contraire de celle du pollen, beaucoup plus grainée, qui de par sa forme ronde nous inspire un sentiment davantage chaleureux. Au cœur de cette nature, si belle, si étonnante, si loin de nous dans sa perfection, nous vivons une instant magique de découverte et d’intimité avec cette flore qui se présente à nous.
Cette photographie nous montre ce qu’on ne voit pas avec les yeux mais ce que l’on ressent avec le coeur. Là est toute la force du cliché : il traduit la grande sensibilité de la photographe et met à nu sa vision émerveillée du monde et de ce qui l’entoure; cette vision unique que certains pourraient envier. Qui n’aimerait pas voir le monde avec tant de beauté ?
Cette photographie me rappelle les roses d’Héliogabale de Sir Lawrence Alma Tadema, la première Galerie Sensible que nous vous avons présentée. Dans cette peinture, des pétales envahissent le tableau dans un nuage rose aux tonalités tout à fait uniques. Ici, c’est comme si on était entré à l’intérieur de ces pétales, dans leur essence, dans leur vérité, et je trouve cela si poétique.
Il m’est difficile de décrire ce que je ressens face à cette photographie. Je ressens avant tout de la joie grâce à la beauté du cliché, de l’admiration pour la photographe qui a su capturer un si bel instant, de la reconnaissance pour cette nature si fabuleuse qui n’aura de cesse de nous émerveiller et qui nous cache encore tant de choses. Comme une poésie mystique, il émane de ce cliché une grande puissance qui entre en dualité avec l’immense douceur de cette fleur… Je trouve cela fascinant et si inspirant..!
N’hésitez pas à nous dire vous aussi ce que vous ressentez face à cette photographie. Cela nous ferait très plaisir. Pour retrouver Pascaline et son travail, rendez-vous sur son site ou sur Instagram. A très vite,
Commentaire sur “Notre Galerie Sensible – Salle 6”
Merci à tous les deux, je suis très touchée par vos mots. Vous avez su parfaitement traduire les sentiments qui me traversent quand j’observe la nature à travers mon objectif !