Musique composée par Austin Wintory (Journey), développé par Giant Squid (Abzu) et Matt Rava (Journey), ok je signe où ?! Et oui aujourd’hui je vous propose une nouvelle chronique autour d’un jeu vidéo, The Pathless ! Sorti le 12 novembre 2020, j’ai longtemps attendu le jeu entre autre parce que c’est Austin Wintory qui a composé les musiques. Finalement j’ai un peu oublié la sortie officielle du jeu et je m’en suis souvenu en début d’année… Ni une ni deux, hop je l’ai téléchargé et me voilà à contrôler notre chasseuse pour rétablir la lumière sur une île mystérieuse. Accompagné de mon arc, de mes flèches et de mon aigle, je vous emmène avec moi pour une nouvelle aventure vertigineuse aux airs de méditation.
Synopsis
Nous débarquons sur une île très sombre où le temps semble s’être arrêté… Seul contraste flagrant dans le ciel, une sorte de pyramide aux couleurs rougeâtres qui semblent nous menacer. Certainement la source du mal. Nous apprenons que le Déicide a plongé l’île dans les ténèbres, qu’il souhaite étendre la pénombre et montrer le chemin à suivre aux êtres vivants. Mais cela est sans compter notre chasseuse, qui suite à sa rencontre avec la lumière, va être guidée dans sa quête par un aigle majestueux. Pour éclairer toute l’île, elle devra monter différents palier, et ramener les enfants de la lumière à la raison. S’ensuit alors une quête onirique, dans des lieux grandioses où l’esprit et la spiritualité ont une place importante.
Graphisme et gameplay
Quand on commence à jouer à The Pathless, on ressent une grande fluidité de mouvement. Les déplacements sont rapides et très agiles. Les phases d’envols avec l’aigle permettent d’ailleurs de se déplacer assez facilement d’un bout à l’autre de chaque palier. La direction graphique est particulièrement soignée. Nous sommes dans des teintes bleutées, très sombres au début du jeu, avec un rouge sang appartement aux couleurs du Déicide symbole des massacres qu’il a pu connaître. Il y a très peu de bâtiments dans The Pathless. L’île est recouverte d’une nature luxuriante et nous pouvons apercevoir par ci par ça, quelques animaux. La carte est plutôt vaste, les montagnes et les arbres assez élancés donnant cette impression de grandeur et d’élévation. Afin de combattre les ennemies et ramener la lumière, il nous faut résoudre quelques énigmes.
La musique
A travers la musique composée par Austin Wintory, j’ai retrouvé le style du compositeur. Cette envolée des violons incroyable qui soulève le cœur et qui me conforte notamment dans cette idée d’ascension spirituelle. La musique m’a énormément fait penser à des chants mongoles et d’ailleurs il a utilisé des instruments bien spécifiques pour créer cet univers. Ces chants ont l’air de résonner et faire vibrer quelque chose en nous, c’est très particulier. Par ailleurs, vous pouvez retrouver deux albums sur Deezer, dont l’un qui s’appelle Méditation. Tout me porte donc à croire que le message qui nous est donné ici est bien une quête spirituelle. C’est devenu l’un de mes albums favoris quand j’ai besoin de calme, quand je médite et quand je rédige des articles.
Mon interprétation
Il est difficile de trouver une explication à The Pathless tant il est mystérieux. Mais pour moi il est véritablement question d’une ascension spirituelle. Premièrement car nous devons monter plusieurs paliers pour atteindre notre but final et affronter le Déicide. Le joueur commence tout en bas de l’île, comme s’il était dans l’obscurité au fond d’un puits. Il doit remonter et traverser des épreuves pour retrouver sa lumière. Par ailleurs, l’immensité du paysage et l’environnement élancé, nous donne cette impression d’être tout petit. Tout semble nous submerger. Et pour retrouver notre lumière, nous sommes accompagnés d’un guide spirituel, l’aigle. Celui nous aide à nous élancer dans les airs et à atteindre les sommets, mais aussi à gagner en puissance. J’avais des difficultés à trouver des significations pour le Déicide parce que je ne connaissais pas ce mot… Durant le jeu, on apprend que celui-ci était à la tête d’une armée que finalement il a décidé de décimer pour prendre le pouvoir. Peut-être représente-t-il la noirceur dans le cœur des hommes et qu’ils l’ont laissé prendre le pouvoir. Après une recherche, le déicide est le mot qui définit le meutre d’un dieu. Ici notre méchant a donc tué le dieu de la lumière et sans doute la nature. Sa couleur rouge sang symbolise donc bien les meurtres commis.
La nature a une place importante dans le jeu. Chaque enfant de la lumière est un animal géant. Chaque animal veillait au bien être de chaque palier. Ils ont été tués par le Déicide qui les utilise contre nous. Ramener un enfant de lumière consiste quelque part à se reconnecter à la nature. C’est eux d’ailleurs qui nous donnent les flèches de lumière nécessaires pour vaincre le Déicide. Nous devons par ailleurs prendre soin de l’aigle pour éviter qu’il ne soit lui aussi happé par les ténèbres.
Enfin la musique qui ressemble énormément à des chants de méditation, mais qui donnent aussi à certains moments des impressions d’envolées contribuent à cette impression d’ascension.The Pathless est vraiment un jeu à faire. Même s’il peut paraître un peu répétitif dans son mode de jeu ; les décors, la musique et la symbolique en font un jeu extrêmement fort. Il n’y a nul doute que vous contemplerez comme moi, les paysages somptueux que nous offre le jeu. C’est une quête incroyable, relaxante, en toute humilité.
The Pathless est vraiment un jeu à faire. Même s’il peut paraître un peu répétitif dans son mode de jeu ; les décors, la musique et la symbolique en font un jeu extrêmement fort. Il n’y a nul doute que vous contemplerez comme moi, les paysages somptueux que nous offre le jeu. C’est une quête incroyable, relaxante, en toute humilité.