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Vivre ou exister ?

Etes vous de ceux qui vivent ou de ceux qui existent ?

Récemment, j’ai lu le très bel article de l’autrice Anaïs Vanel, dont j’aime beaucoup le travail, où elle parlait du fait de vivre, de prendre le temps, de (re)trouver le goût des choses simples. Le dernier paragraphe de son article a particulièrement résonné en moi :

“Oscar Wilde écrit « Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu’exister. ». Vivre est bien la chose la plus rare du monde, car il est extrêmement difficile d’en découvrir la simplicité. Et je crois que ceux qui vivent ont pour devoir d’aider ceux qui ne font qu’exister à vivre.”

Cela me parle particulièrement et je l’ai personnellement expérimenté. Moi qui vit à travers ma sensibilité élevée, m’émeut de belles et simples choses tels qu’un coucher de soleil, une fleur, son parfum, des saveurs d’un bon plat, l’air frais du vent, lorsque je ressens la chaleur du soleil sur ma peau… J’ai parfois l’impression que tout ceci est dérisoire quand j’observe d’autres personnes regarder tout ceci ou passer devant comme si de rien n’était. Par moment, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine forme de tristesse pour ces personnes qui ne vivent pas et qui ne font qu’exister. Il y a pourtant tant à découvrir… C’est d’ailleurs une source de pression dans ma vie : comment avoir le temps de tout découvrir en l’espace d’une seule vie ? C’est impossible. Voilà pourquoi je suis avide de curiosité, de lectures, de voyages, de nouveautés, de partages… Car un rien me bouscule, m’inspire, m’apaise, me rend vivante et joyeuse. Telle est ma façon de vivre et ma vision très personnelle de voir la vie.

Dans ses écrits, Anaïs Vanel me touche toujours beaucoup. Il y a plusieurs mois, j’avais partagé sur notre page Instagram un extrait de son ouvrage Tout quitter, qui est devenu l’un de mes textes préférés. Sa poésie, sa profondeur et son authenticité me bouleversent et me transportent. Là est la force de la littérature. J’aime que la vie soit décrite de manière si sensible, semblable à l’expérience que j’en fais. Je suis parfois lassée de la vision simpliste de certaines personnes, ou des discours généraux qui peuvent être dits. Je pense notamment à la question “Pouvez-vous vous présenter ?” ou “Que faites-vous dans la vie ?”, où la plupart des gens répondent “Je suis mariée, j’ai 3 enfants, je suis directrice commerciale et je vis à Paris”. Tout cela est très bien, certes, mais cela ne nous donne aucune indication sur qui est vraiment cette personne. Qu’aime t-elle faire dans la vie ? Qu’est ce qui l’anime ? Quelles sont ses valeurs ?…  Dans le même article, l’autrice écrit : 

“On devrait se présenter aux autres et peut-être parfois, à soi-même, en énumérant les choses que l’on aime. On devrait plus fréquemment faire des listes de ce qui nous fait nous sentir vivant. Pour retrouver la légèreté et l’élan de rentrer chez soi en sautillant.”

Quel bonheur de lire ça ! C’est exactement ce que je pense. J’ai eu l’idée de me présenter à vous de cette manière. Alors voilà : Je m’appelle Séléné. Les soirs d’été, j’aime observer le ciel étoilé et chercher les satellites se déplacer, comme une lumière scintillante sur le fond noir de la nuit ; j’adore enfouir mes pieds dans le sable et sentir la chaleur sur ma peau ; j’adore partager des sourires avec des inconnus ; j’aime regarder les nuages et voir défiler le paysage quand je suis en voiture ; chaque annnée, au moment du printemps, je m’émerveille de la même manière face à la nature qui renaît ; j’aime le bruit des vagues qui s’échouent sur la plage, du courant dans les rivières ; j’aime la sensation de glissement contre l’eau quand je nage ; l’odeur du muguet qu’on m’offre chaque année à mon anniversaire… ; j’aime la poésie avec laquelle les gens décorent leur chez eux ; j’aime l’effervescence des fêtes de villages et les jours de brocante ; j’aime l’odeur des livres, des greniers et de la lessive quand je retourne chez ma mère… La liste est infinie.

Je vous invite, à votre tour, si vous le souhaitez, à vous présenter en quelques lignes dans les commentaires, sans parler de votre statut social, profession ou de votre famille.  Simplement en évoquant ce qui vous plait et vous anime en tant qu’être humain. J’ai hâte de vous lire, ici ou sur Instagram. 

Pour découvrir le joli article d’Anaïs Vanel, c’est par ici : https://www.anaisvanel.com/post/vivre

Belle lecture,

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