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Je rêve…

Avant de rédiger cet article, j’en avais esquissé un autre intitulé “je suis en colère”. Dans celui-ci je faisais état d’une émotion constante que je ressens en ce moment et j’y “crachais” plus ou moins mon venin sur toutes les choses qui me mettent en colère. Et puis finalement, je me suis rendu compte que cet article m’avait fait du bien sûr le coup, mais que cette colère ne mènerait à rien. Et puis je me suis dit, si je le tournais en quelque chose de positif. Qu’est ce qui viendrait contrer cette colère. Et ma réponse a été “de rêver”. Alors aujourd’hui je vous partage mes rêves de l’instant, mélange entre pensée utopique et rêve à notre portée. 

Je rêve d’un monde sans guerres. D’un monde où nous n’aurions plus besoin de faire des démonstrations de force avec des armes à feu. Je rêve d’utiliser nos mots, notre diplomatie, notre humanité, pour protéger les vies humaines qui souffrent de conflits et de rapports de force. Je rêve que nous trouvions des solutions via des discussions plutôt que par la destruction.

Je rêve d’un monde tolérant. Où une petite sirène noire ne soulèverait pas un long débat. Je rêve qu’on se concentre sur la manière de chanter de l’actrice et sur son incarnation du personnage d’Ariel plutôt que sur sa couleur de peau. Je rêve que chaque culture soit respectée. Que nous formions une seule et unique ronde, pleine de couleurs, d’espoir, d’entente cordiale et de respect de chacun. Car nous avons tant à apprendre des uns et des autres.

Je rêve d’un monde où nous puissions choisir notre genre et choisir qui nous souhaitons aimer. En effet, je rêve qu’un couple homosexuel n’est pas à se donner la mort pour vivre ensemble éternellement. Je rêve que nous prenions conscience que la transidentité existe bel et bien et que nous pouvons aider ces personnes à se sentir mieux dans leur peau.

Je rêve d’un monde où les femmes seraient égales aux hommes, et ce à tous les niveaux. Où elles auraient tous les droits sur leur corps comme sur leur esprit. Qu’elles puissent avorter si elles le désirent, mener la carrière qu’elles souhaitent, laisser dépasser leurs cheveux sans risquer leur vie. Je rêve qu’elles ne soient plus victimes de l’image de l’homme viril et du patriarcat.

Je rêve d’un monde où chacun pourrait vivre sa singularité, sans que celle-ci ne soit pointée du doigt. Où les émotions ne resteraient pas sur le bas de la porte, mais au cœur des préoccupations pour créer des lieux de travail où tout le monde se sent bien. Un monde plus humain, où chacun serait accepté avec son degré de sensibilité.

Je rêve d’un monde plus vert, où nous vivrons en harmonie avec la faune et la flore. Un monde où nous respections chaque espèce vivante et chaque écosystème. Que si nous devions nous développer, de prendre en considération notre impact sur l’environnement avant le profit.

Je rêve d’un monde rempli d’amour et de vraie bienveillance. Et je crois que c’est le plus grand rêve que j’ai en tête. L’Amour universel. Toute cette haine montante, ces sujets qui nous divisent plutôt que de nous rassembler, me font extrêmement peur. Je sais que nous ne serons jamais d’accord sur tout. Mais n’oublions pas que nous sommes tous humains. Que certains choix peuvent toucher d’autres personnes. Que nous ne sommes pas tout puissant.

Ces rêves, je les garde précieusement dans ma tête, comme une lueur d’espoir. Je ne sais pas s’ils se réaliseront tous un jour, mais je travaille à ce que cela puisse être possible. Avoir des rêves c’est important, quel que soit leur taux de réalisation. Ils nous permettent d’avoir un objectif mais aussi d’imaginer ce que serait notre futur. Pour ma part, certains rêves me font sourire, je pense à quel point je serais heureux de les voir se réaliser et rien que cette image me donne le sourire. Même si le retour à la réalité est parfois dur, ils m’offrent un temps de répit. Alors continuez de rêver, de rêver en grand. Si vous êtes en colère comme moi, c’est une émotion désagréable certes mais importante à traverser. Néanmoins je vous conseille de trouver des moyens pour ne pas être en colère trop longtemps, car celle-ci a tendance à nous ronger de l’intérieur. Posez vous un instant, et rêvez.

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