Nous avons atteint les sommets avec The Pathless, foulé les terres d’Hyrule dans The Legend of Zelda – Breath Of the Wild, traversé les déserts de Journey, aujourd’hui nous parcourons plusieurs paysages à travers Flower. Sorti en 2009 sur PS3 puis réédité sous une compile avec le jeu Journey, Flower est développé par That Game Company. A la composition des musiques, nous trouvons Vincent Diamente, que nous retrouvons actuellement dans un autre jeu de That Game Company, l’intrigant Sky : Children of light. Flower a été récompensé de nombreuses fois. C’est par ailleurs, un jeu parfait pour les amoureux des fleurs, des escapades et des moments de relaxation. Allez, suivez le cours du vent avec moi mes chères pétales, je vais vous faire découvrir l’univers de Flower.
Synopsis
Le jeu commence dans un appartement, aux abords d’une fenêtre ou nous voyons un pot de fleur posé sur un bureau. Le ciel est terne et gris, notre fleur complètement fanée… Il nous suffit alors de nous rapprocher pour voir notre fleur éclore dans un champ puis incarner une de ses pétales. En dirigeant cette pétale, nous pouvons faire éclore d’autres fleurs qui à leur tour lâchent des pétales qui nous suivent dans un magnifique ballet. Vous l’aurez compris, le but de Flower est de traverser des fleurs et de reverdir des paysages pour redonner des couleurs à la vie.
Il nous faudra donc parcourir plusieurs tableaux, pour rendre à la ville une nature qui a peu à peu perdu du terrain. Cette nature verdoyante apportant bien-être, une atmosphère plus sereine et moins lourde.
Graphismes et décors
Flower est très coloré et fait véritablement du bien au moral ! Chaque décor à sa particularité et sera vous faire fondre et vous extasier. J’aime particulièrement celui en pleine nuit. Nous devons, toujours en parcourant d’autres fleurs, allumer des lampadaires et faire briller certains brins d’herbe. C’est absolument magnifique. Les graphismes sont plutôt simples et nous retrouvons cette patte des développeurs qui travailleront plus tard sur le somptueux Journey et Sky : Chlidren of light.
La musique
Flower est dénué de parole. Tout se fait sur le visuel et la musique. Celle-ci est très apaisante et reposante. Les cordes permettent de donner cette impression d’envol et de parcours en toute lévitation. Par moment, nous retrouvons des airs un peu plus enjoués, comme si nous marchions d’un pas tressautant à travers champ. Puis le ton se fait un peu plus dur lorsque nous sommes envahis par un terrain sinistre, entouré de fils électriques. Tout est fait pour se relaxer dans les musiques de Flower, pas de fioritures particulières, nous sommes vraiment dans une bande son, je dirais “basique” comme lors d’une séance de massage par exemple.
Mon interprétation
Il ne fait nul doute que les développeurs du jeu tentent de nous délivrer un message. La ville empiète sur la nature, si bien que celle-ci devient terne et morose. Mais quand on y prête attention et que l’on incarne la Nature, nous nous mettons à sa place et nous comprenons qu’elle est essentielle pour notre bien-être psychologique et corporel.
J’avais vu le jeu lorsque je suis allé travailler à la gaîté lyrique de Paris. J’ai tout de suite été attiré par le jeu que j’ai trouvé très original. Je me suis alors renseigné et lors de la sortie de la compilation comprenant Flow, Flower et Journey sur PS4, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’acheter. Nous retrouvons, je trouve, ce qui fait de That Game Company un studio unique. Cette douceur, un aspect apaisant, limite mystérieux et puis finalement une prise de conscience et une élévation.
Je vous conseille vraiment ce jeu qui est pour l’un des grands classiques parmi les jeux poétiques. Flower a cette manière unique de nous envouter, et de vouloir nous amener jusqu’au bout de son histoire. Nul doute que les personnes sensibles seront touchées par ce jeu haut en couleur, en toute simplicité mais percutant !