Chères lectrices, chers lecteurs, les témoignages que nous souhaitons vous proposer de lire sont très importants pour nous. Ils nous permettent de poursuivre notre volonté de partager et d’échanger sur le thème de la haute sensibilité. A travers eux, nous souhaitons démontrer toute la diversité de la sensibilité élevée, unique à chacun.e. Si vous souhaitez vous aussi témoigner pour notre blog, nous avons créé un Google Form accessible sur ce lien : https://forms.gle/yYgoF2mhhUWsyBNA9.
Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Amandine, une jeune femme de 23 ans, qui se livre à nous dans un texte court mais poignant… Si vous vous reconnaissez dans ses dires, n’hésitez pas à lui laisser un commentaire sous cet article…
« J’ai toujours eu des réactions émotives démesurées, j’ai toujours cru que c’était moi le problème, que j’étais folle. Aujourd’hui j’ai compris que j’étais hypersensible, et c’est pour ça que j’accepte ma différence.
En quelques mots : J’ai toujours eu beaucoup d’empathie, envers les humains, les animaux, la nature… J’ai peur de l’abandon, c’est d’ailleurs ma plus grande peur. Je suis extrêmement sensible à la lumière, au bruit et aux odeurs. Je pleure assez souvent. Un rien peut me mettre à fleur de peau. Je suis très émotive. Quand je vois quelqu’un pleurer, même à la télévision, je pleure aussi. Je n’aime pas la foule, je déteste quand il y a trop de monde autour de moi. J’ai du mal à m’ouvrir aux personnes que je ne connais pas mais pourtant je m’attache assez facilement.
J’analyse et j’observe totalement tout autour de moi, ce qui me permet d’anticiper tout. J’essaie d’apporter tout l’amour que je peux à mes proches, je prends soin de tout le monde sans penser à moi. Voici quelques exemples de moi, de mon hypersensibilité.
Ce n’est pas une maladie, il faut accepter cette différence. Parfois, et très souvent, on ne me comprend pas, et c’est difficile pour moi d’être confronté à des personnes qui ne sont pas aussi sensibles que moi.
Je me sens incomprise, impuissante. Pourtant ça fait partie de moi.
Ne soyez pas méchant, essayez de comprendre que nous ne faisons pas exprès, et que nous ne pouvons pas l’expliquer.
C’est nous.
C’est notre différence. »