Si comme moi, vous pensez que vous n’êtes pas chercheur de sensations, vous allez peut-être être surpris en réalisant le test créé par le Dr Elaine Aron en 2006.
Personnellement, quand je vois “chercheur de sensations”, je pense tout de suite aux sensations fortes. Saut en parachutes, roller-coasters, rafting… Cependant, je viens de me rendre compte par une étonnante synchronicité que “sensation” ne veut pas dire “sensation forte”. Je vous raconte :
Sur le trajet pour aller au travail, j’écoutais un épisode du podcast de Fabrice Midal, Dialogues, où il échange avec le Dr Frédéric Saldmann sur comment être en bonne santé. Au cours de l’interview, l’invité du podcast évoque le fait qu’il n’est pas intéressant pour les bienfaits du cerveau d’aller tous les ans au même endroit en vacances, car c’est le fait de découvrir quelque chose de nouveau qui nous permet d’entretenir son bon fonctionnement (pour avoir une explication scientifique, je vous invite à écouter l’épisode à votre tour, car je vous avoue ne pas avoir tout exactement retenu). Quand il a dit ça, j’étais soulagée de me dire que mon cerveau était sûrement en bonne santé car j’aime toujours découvrir de nouvelles choses. Je n’aime pas aller au même endroit en vacances, j’aime découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux restaurants, de nouvelles personnes, de nouveaux films et suis toujours en train d’essayer d’apprendre des choses nouvelles… Ma réflexion à ce moment-là s’est arrêtée là.
Plus tard dans la journée, comme je le fais de temps en temps, je vais parcourir le site du Dr Elaine Aron pour lire les nouveaux articles et voir ce qu’il s’y passe. Je me rends alors compte que je n’ai jamais fait le test “Are you a Sensation Seeker ?” “Etes-vous un chercheur de sensation ?” Le test va assez vite. Il y a 20 questions, du type “J’aime explorer de nouveaux endroits”, “J’évite d’avoir une routine quotidienne” etc. A la fin, il suffit de comptabiliser son nombre de oui et de non pour avoir le résultat. Moi qui évite les activités à sensations fortes telles que l’escalade, le parapente ou la prise de substances etc car cela me met en état de stress, j’étais surprise de découvrir qu’avec 12 oui, je passais dans la catégorie “chercheur de sensation”. Moi, chercheuse de sensations ? Et puis j’ai compris : sensation ne veut pas dire sensation forte. Ainsi, le goût de la nouveauté, le besoin d’être stimulée, même par des petites choses peut faire de nous des Sensation Seekers ! Et le Dr Frédéric Saldmann le dit : c’est bon pour le cerveau ! Aimer voyager, s’ennuyer si on reste trop longtemps à la maison, ne pas aimer les conversations banales et sans intérêt, tout cela peut faire partie de cette recherche de sensation. Il n’est donc pas si étonnant que ça que même les personnes hautement sensibles aiment les sensations !
Avec le test d’Elaine Aron, j’ai été surprise de voir que les résultats du test diffèrent selon que l’on soit un homme ou une femme. Par exemple, avec mon score, un homme ne serait pas un chercheur de sensation mais seulement dans l’entre deux. Il n’y a pas d’explication à ce sujet, mais si cela vous intéresse, vous pouvez aller lire l’article “How are Highly Sensitive Men Different ?”, “ Comment les hommes hautement sensibles sont-ils différents ?”, qui vous éclairera sûrement sur le sujet.
Si vous êtes curieux de découvrir si vous aussi, vous êtes un.e chercheur.se de sensation (même douce!), le test est disponible juste ici : https://hsperson.com/test/high-sensation-seeking-test/ .
A très vite,