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Être en couple quand on est hautement sensible

Etre en couple ? De base, ce n’est pas forcément évident. Etre en couple quand on est hautement sensible ? Une vraie partie de rigolade !!! (C’est ironique, bien évidemment !).

Lorsque nous avons lancé Deeply Sensitive avec David, nous savions que nous serions amenés à vous parler de l’Amour, qu’il soit familial, amical ou amoureux. Nous avions même hâte de vous en parler. Cependant, c’était sans imaginer la difficulté liée à ce thème… Ce n’est pas si facile de vous parler de nos expériences et de vous dévoiler un bout de notre vie personnelle, surtout lorsqu’il s’agit d’amour. Me voilà donc six mois après la sortie du blog, à écrire de nouveau et repenser les brouillons que j’ai rédigé il y a des mois de ça, afin de vous parler de ce thème universel et inépuisable qu’est l’amour… Aujourd’hui, je vous parle des relations amoureuses. Ou plutôt de la mienne. Ou les deux. 


Les débuts 

Sans trop vous raconter ma vie, je suis avec mon copain (qui n’est absolument pas hautement sensible pour un sou) depuis bientôt sept ans maintenant (ohlala ça passe vite!!!!). Autant vous dire qu’en sept ans, il s’en passe des choses. A l’époque, j’avais dix-sept ans. Aujourd’hui, j’en ai 24, et tout comme lui, j’ai énormément évolué. Au début de notre relation, j’avais énormément de choses à régler avec moi même. J’étais en fin d’adolescence, j’avais plein de certitudes sur la vie qui ont vite volées en éclat. J’avais (et j’ai encore) tout un tas de choses à découvrir, notamment sur moi. En effet, à l’époque, je ne savais pas encore que j’étais hautement sensible. Je ne savais même pas que ce tempérament existait. Pour caricaturer un peu : j’étais encore dans cet état d’esprit de “personne ne me comprend, je suis bizarre, de quelle planète je viens, je vois bien que je suis différente” etc. J’étais un peu torturée si vous voyez ce que je veux dire… C’était sans compter tout l’amour et toute l’aide que mon chéri m’apporterait quand nous avons débuté ensemble une très belle histoire.

Au fur et à mesure que nous avancions à deux, j’avançais moi aussi de mon côté, tout comme lui. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’on me mette sur la piste de la haute sensibilité, et comme je vous l’ai déjà dit, tout a changé pour moi depuis ce jour : ma relation avec moi, avec le monde, et surtout ma relation de couple. Petit à petit, j’ai compris pourquoi dans tel ou tel cas, je réagissais comme ça. J’ai compris pourquoi tel ou tel acte de sa part me rendait si mal… Tout s’est éclairé (bien qu’on travaille encore dessus !). Le fait de mieux me comprendre, de mieux me connaitre et surtout de mieux appréhender ma sensibilité, nous a permis à tous les deux de mieux communiquer ensemble, et d’avoir une relation beaucoup plus épanouie. 

Le décalage de sensibilité 

Ce n’est pas simple lorsque l’intensité des émotions est différente au sein du couple. Cela crée bien souvent un décalage selon les moments. Ce décalage peut être ressenti de manière très intense quand on est hautement sensible. Il peut faire peur, rendre triste, susciter de la colère ou de la frustration… Ce que j’ai appris, c’est que dans ces cas là, ce qui est important, c’est de ne pas essayer de refouler ses émotions. En essayant de cacher sous le tapis toutes les émotions qui viennent, en se disant que ce n’est pas grave, tout fini par imploser. Il est plus qu’important, voire vital, de s’exprimer. A cela, il y a une clé essentielle : la communication. Que ce soit à un.e ami.e, dans un journal, ou encore mieux, directement auprès de son/sa partenaire qui partage notre vie. Même s’il ne saisit pas l’intensité de nos émotions, que ça le dépasse, il pourra se rendre compte de cette sensibilité qui est la nôtre, et ainsi essayer de comprendre notre fonctionnement.

La différence de sensibilité peut aussi compliquer un peu les choses, même les plus banales… C’est le cas des sorties (préférence pour les jardins que pour les centres commerciaux), des choix de films au cinéma (comédie ou drame plutôt que films violents), des réunions en famille ou entre amis (la fatigue s’installe vite), le choix d’un lieu de vacances (vouloir le calme plutôt que la foule à la plage)… Il y a une explication très simple à tout cela : l’environnement. Celui-ci joue un rôle majeur pour les personnes hautement sensibles. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à consulter cet article ICI

Créer ensemble une relation épanouie

Quand j’ai découvert ma sensibilité élevée, il était essentiel pour moi de partager mes découvertes avec mon chéri. Je voulais qu’en même temps que moi, il connaisse les particularités de ce tempérament afin qu’il puisse essayer de mieux comprendre mes réactions. Ainsi, à chaque lecture, à chaque écoute de podcast sur le sujet, je lui faisais part de mes découvertes et de mes pensées. Le fait d’en parler lui a permis de se rendre un peu mieux compte de mon fonctionnement en tant que personne hautement sensible. Et petit à petit, certaines choses du quotidien ont changé. Ca va de ne pas mettre la télé trop fort à faire les courses à ma place… (Loin d’être un caprice de ma part, les magasins et particulièrement les supermarchés me font me sentir assez mal tant les énergies y sont fortes, que les gens se bousculent de partout, tant les éclairages sont vifs et forts, tant le bruit résonne… Si vous voulez me torturer, emmenez-moi à Carrefour !) 

Au-delà de la haute sensibilité, je pense que nos cheminements personnels nous ont tous les deux amenés à communiquer de la bonne manière. Et la communication, c’est la clé d’absolument tout. Peu importe le type de relation. A chaque malentendu, chaque incompréhension, on s’explique, on fait part à l’autre de nos avis et de nos pensées. Ça nous permet dans la plupart des cas d’éviter les disputes, pour mon plus grand bonheur. 

Ma haute sensibilité et sa découverte ont véritablement été, dans mon couple, un vecteur de développement. Au fil des années, nous avons tous les deux évolué ensemble, nous avons créé une relation profonde et sincère basée sur la communication et l’acceptation de l’autre, ce qui est à mon sens vital. Je vous souhaite à toutes et tous de connaître un amour qui vous épanouira. 

Les conflits

Un peu plus haut, je vous disais que j’étais très heureuse lorsqu’un conflit était évité. Et pour cause, les disputes me rendent et me font très mal. Ou plutôt, je les vis très mal. C’est assez difficile lorsque des broutilles peuvent devenir des ouragans. Et en cas de dispute ou de petit désaccord, cet ouragan me fait me poser mille questions, il me fait penser au pire et tout remettre en question, allant même jusqu’à remettre en cause ma relation entière, alors qu’il s’agit peut-être d’une chose minime à la base… Cet aspect de la sensibilité élevée complique tout. Alors, dans ces cas-là, il n’y a qu’une chose à faire : accueillir mes émotions et les laisser traverser. Je me laisse du temps, et l’ouragan se calme. 

Je me suis souvent demandé, dans les cas où nous étions en froid, si je n’aurais pas mieux fait d’être en couple avec une personne très sensible. Je pensais qu’une telle personne me comprendrait mieux et ferait preuve de plus d’empathie. Aujourd’hui, je sais que nos différences sont ce qui nous permet de nous rendre plus forts, car nous sommes très complémentaires. Là où il manque d’empathie, je lui permet d’y voir plus clair, et là où je suis trop naïve et trop dans le monde des bisounours, il me ramène sur Terre. Nos différences sont ce qui nous permet de nous unir. D’ailleurs, ce n’est pas car dans un couple les deux personnes sont hautement sensibles que cela va bien se passer. Chaque sensibilité est différente. Si ces sensibilités ne sont pas compatibles ou ne sont pas les mêmes, la relation ne pourra pas fonctionner. 

La tendresse

Quel mot doux et agréable… Et quelle nécessité pour moi. J’ai un besoin avide de tendresse et d’affection. J’ai conscience que c’est parfois pénible pour mon chéri lorsque je demande un câlin et que lui n’en a ni l’envie ni le besoin. Je ne sais pas vous, mais bien souvent, les personnes avec une sensibilité élevée ont besoin de recevoir l’amour de la même manière qu’ils le donnent. Cela peut donc parfois paraître assez envahissant pour le partenaire, voire collant. Mais on ne peut pas s’en empêcher, nous sommes des passionné.e.s. Vous verrez d’ailleurs dans le témoignage de mon chéri, un peu plus bas, qu’il me dit que je suis très demandeuse de marques d’affection… Mais selon moi, la tendresse, ce ne sont pas que les câlins ou les baisers, ce sont aussi des petits gestes. Une main dans les cheveux ou dans le dos, se prendre la main, la façon de se regarder… Il y a bien des façons de se montrer tendre.

Mon chéri n’est pas du genre à faire de grandes déclarations. Il exprime peu ses émotions. C’est parfois très frustrant pour moi car sur ce point, nous sommes diamétralement opposés. Je suis donc particulièrement touchée lorsqu’il se montre plus sensible que d’habitude, et je me dis que peut-être, à force de régulièrement lui parler des bienfaits de la sensibilité, il pourra enfin se libérer de quelques émotions enfouies au fond de lui.

Le témoignage de mon amoureux 

J’ai demandé à mon chéri : “Comment c’est de vivre avec moi qui suis hautement sensible ?”. Voici ce qu’il m’a répondu : 

“Parfois, la différence de nos sensibilités me fatigue car je ne comprends pas comment quelque chose qui est minime pour moi puisse te toucher autant. Ça me fait me poser des questions. Je suis souvent dans l’incompréhension. J’essaye de me mettre à ta place, mais je n’y arrive pas. Plus j’essaye de comprendre, moins je comprends, alors je n’essaye plus de comprendre. Je laisse les choses passer d’elles mêmes. A chaque fois que j’essaye d’aider, je n’ai jamais les bonnes paroles, et les choses empirent. 

“Comme tu vis tout au centuple, je m’inquiète beaucoup et c’est frustrant de ne pas pouvoir aider, car même quand j’essaye de t’aider, ça fait un effet boule de neige et c’est moi qui prend à la fin. Dans ces cas-là, je préfère laisser couler. 

J’ai appris qu’il y avait des choses à ne pas dire, comme par exemple “ça ne sert à rien de pleurer”, “tout va bien se passer” ou encore “tu te prends trop la tête”. Ça, je ne dois surtout pas dire ! Mais en vrai, je ne vois pas l’intérêt de se prendre la tête pour des choses banales et futiles, c’est inutile. Si pour toi un petit truc c’est l’himalaya, qu’est ce que ce sera si il y a un vrai problème ? 

“A côté de ça, il y a tous les moments où tu es euphorique, joyeuse, ou tu montres que tu es heureuse au quotidien. Tu montres beaucoup ce que tu ressens, et la plupart du temps c’est du positif. Tu es en recherche constante d’amour, tu me demandes beaucoup d’affection. Ce qui est bien aussi, c’est que quand on fait des visites etc, tu t’émerveilles de tout ! Beaucoup plus que moi ! Et ça me fait du bien au moral. Vivre avec une personne hautement sensible c’est agréable et c‘est joyeux, il y a beaucoup plus de positif que de négatif, et au moins, ce n’est pas monotone ! Il se passe toujours quelque chose”. 

C’est étonnant, car en lisant son témoignage et ses mots, il m’a dit qu’il trouvait la première partie très négative. Il m’a accusé en me disant “mais c’est toi qui m’a demandé les aspects négatifs !”, alors que je lui avais simplement demandé comment c’était de vivre avec une personne hautement sensible… Comme vous pouvez le constater, nous avons encore du chemin à faire, même au bout de sept ans !!! rires. Si comme moi vous analysez ce témoignage, vous y trouverez des choses un peu dérangeantes vis à vis de ma sensibilité. Je vous demanderais de ne pas le juger. Il a le droit d’avoir son avis. Le plus important, c’est que nous soyons tous les deux heureux 🙂

Je ne connais qu’un seul devoir, c’est celui d’aimer.

Albert Camus

Je pense que ce qui nous a beaucoup aidé, au-delà de s’aimer très fort, c’est le fait d’avoir conservé chacun de notre côté nos activités personnelles, que ce soit un sport ou simplement des rendez-vous avec des amis. Nous fonctionnons comme ça. Il y a les temps individuels et il y a les temps où nous sommes ensemble. Cela nous permet de conserver un certain équilibre qui nous est très bienfaiteur à tous les deux. De plus, cela nous permet de partager le plaisir de se raconter ce que l’on a vécu ou découvert l’un et l’autre, et ça, c’est chouette.

Un espace à soi

Ces temps individuels, je les prends aussi juste pour moi. Je passe du temps seule. Si vous êtes hautement sensible, vous comprenez sûrement car nous sommes beaucoup à avoir besoin de ces instants de solitude afin de nous retrouver, de nous recentrer, de faire le vide ou le point sur ce que nous sommes en train de vivre. Au-delà de la sensibilité, je pense qu’il est très important de passer du temps seul.e, et surtout de savoir rester seul.e. Certaines personnes se retrouvent si perdues lorsqu’elles sont seules un jour ou une semaine, et je trouve cela dommageable. C’est comme si leur propre compagnie leur était insupportable… Si vous vous trouvez dans ce cas de figure, s’il vous plaît, n’ayez pas peur de rester seul.e, n’ayez pas peur de vous aimer ni d’apprécier votre compagnie. Vous êtes super comme vous êtes. Vous êtes assez. D’ailleurs, prendre du temps pour soi, c’est d’une certaine façon se donner de l’amour de soi. Et comme Serge Bonivici disait :

“L’amour de soi est le gardien de la vie.”

Dans ces moments où je suis seule, je fais plein de choses. Un peu de yoga, de respiration profonde, j’écris, je lis, quelques fois je joue à la switch, en ce moment je peins beaucoup d’aquarelle… Je prends ce temps pour faire ce que j’aime, et surtout pour faire ce qui me fait du bien ! D’ailleurs, c’était très important pour moi d’avoir un espace à moi dans notre appartement, au cas où je ressente le besoin de m’isoler un peu. N’ayant que trois pièces dans notre appart, le choix était vite fait : je me suis installé une table dans la chambre. A la base, elle devait me servir de bureau, mais finalement, comme je travaille de la maison la plupart du temps, je travaille dans le salon (mon chéri étant au travail). Du coup sur ce bureau, j’y ai mis plein de choses que j’aime. Des vieilles boites qui appartenaient à mes grands-mères, des pierres de lithothérapie, une jolie lampe, des livres avec de belles reliures… C’est mon coin. Je m’y sens bien. Mon chéri a aussi son espace : le canapé dans le salon !!! rires. Comme il aime beaucoup les jeux vidéos (coucou David!), il s’installe souvent devant la télé pour jouer, et c’est son exutoire. Nous avons chacun nos petits trucs pour décompresser. On rigole d’ailleurs souvent en pensant que si on achète une maison un jour, nous aurons chacun notre pièce pour nos activités !!

Le besoin d’être écouté.e

Ce qui me manque le plus souvent, même encore maintenant, c’est le sentiment qu’on m’écoute vraiment. J’ai beau lui parler, par moment il ne saisit pas l’importance de ce que je lui confie. Pour lui, ce n’est pas important. Son manque d’empathie l’empêche de percevoir que j’ai besoin à ce moment-là de son soutien ou de son réconfort. J’ai beau lui avoir répété des centaines de fois que ma sensibilité me fait tout ressentir plus fort, que ce qui paraît minime pour lui est énorme pour moi, malgré le fait qu’il le sache, dans la pratique, c’est autre chose. Et je ne peux pas lui en vouloir, car c’est son caractère. Alors dans ces cas là, je vais chercher ce dont j’ai besoin ailleurs : j’appelle un.e ami.e, ma famille, je fais une activité par moi même, je m’isole pour faire le point. Je trouve des solutions. 

J’ai encore du chemin à parcourir, mais je suis consciente que mon besoin d’être écoutée vient aussi du fait du besoin de me sentir aimée et de me sentir importante aux yeux de quelqu’un. Cet aspect de ma personnalité ne vient pas que de ma sensibilité mais de failles plus profondes, qui avec le temps s’estomperont encore davantage. De plus, même s’il n’entend pas toujours ce que je tente de lui dire, je dois bien admettre qu’il est quand même très à l’écoute de mes besoins et de mes perceptions. Là encore des exemples tout bêtes : au lieu d’allumer les plafonniers qui me sont agressifs, il a acheté une guirlande lumineuse aux tons chauds qu’il allume tous les soirs à la place. Moi qui suis sensible à l’humidité, il fait attention à bien aérer les pièces etc. Ce sont de petites choses, mais qui au final sont très importantes.

L’amour, un choix ?

A vous qui vous posez peut-être des questions sur votre couple, vous qui cherchez peut-être l’amour, pensez à une chose : vouloir être amoureux et vouloir vivre une relation d’amour n’est pas la même chose. Aucun.e partenaire idéal ne viendra combler tous vos désirs et aucun.e partenaire ne sera capable de vous accueillir parfaitement avec vos émotions et votre sensibilité. Votre “moitié” ne sera pas la personne que vous pensez. Ce sera une personne parfaitement imparfaite, tout comme vous, qui souhaite vivre une relation saine, sincère et qui fera de son mieux pour que vous soyez heureux ensemble, malgré toutes les difficultés. 

Laissez-moi vous faire part d’une croyance personnelle : je pense que l’amour est un choix. Lorsque nous sommes amoureux, aux débuts d’une relation où tout est beau et euphorique, nous sommes aveuglés par le bonheur et on ne voit pas les défauts de l’autre. Au bout d’un certain temps, on commence à connaître davantage l’autre, et cet état passionnel d’idéalisation de l’autre s’estompe. On risque d’être déçu.e de se rendre compte que l’autre n’est pas aussi parfait que ce que l’on croyait… Mais est-ce si grave ? Après tout, personne ne l’est. C’est à nous de choisir si l’on veut se donner une chance d’avancer, de persévérer avec cette personne. C’est à nous de décider si les défauts qui viennent d’apparaître à nos yeux peuvent être surmontés ou non. C’est à nous de nous habituer à cette nouvelle réalité dans laquelle l’autre à des défauts. Le véritable amour est celui qu’on choisit.

 “En amour, ce qui nourrit l’âme, ce ne sont pas les grands discours, ni les grandes effusions, ni les montagnes de cadeaux. C’est la sincérité, la simplicité. C’est le respect de la liberté. Ce sont les attentions bienveillantes, les élans spontanés. Ce sont les mots et les gestes authentiques. C’est la tendresse généreuse. C’est se sentir accueilli, compris et important. Etre accepté dans son humanité.” 

Maya, Saverio Tomasella, Coeurs fragiles, Ed. Eyrolles. 

Et finalement…

Ce qu’il faut retenir, ce ne sont ni les conseils, car chacun.e est différent, ni que les relations d’amour sont difficiles. Ce qu’il faut retenir, c’est une toute petite phrase, mais à la grande signification : “Ce qui compte, c’est d’être accepté dans son humanité”, et j’ajouterais “dans son humanité… et sa sensibilité”. Mais n’est-ce pas synonyme ?


Si vous êtes arrivés jusqu’ici, je vous remercie du fond du cœur de m’avoir lue. Cet article a nécessité plusieurs jours de réflexion et recoupe divers articles que j’avais débuté il y a plusieurs mois. Je suis heureuse de le partager aujourd’hui avec vous. J’espère qu’il vous aura plu. Je vous souhaite de belles amours, à très vite,

Pour connaitre les ouvrages sur la haute sensibilité et l’amour, c’est par ICI !

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